Monsieur le Secrétaire d’État Dermine,
Madame Freire, Chef de service Coordination fédérale, interfédérale et internationale (Belspo),
La Commission avait prévu ses trois réunions statutaires les 25 janvier, 31 mai et 25 octobre 2021, comme chaque année dans les locaux du Palais des Académies à Bruxelles (rue Ducale 1). Malheureusement seule la réunion du 25 octobre s’est déroulée comme d’habitude, c.-à-d.: en présentiel ; les deux autres séances ont eu lieu en visioconférence
Réunion de la section wallonne le 25 janvier 2021
Exposé de Florian Mariage, À propos du « Guide pratique des noms de voies publiques en Belgique francophone ». Présentation et questions-réponses.
Florian Mariage évoque successivement les points sur lesquels il reste à adopter une solution collégiale. Sur la base des réactions formulées par divers membres (dont certains n’avaient pu se joindre à la visioconférence), il mettra à jour le Guide en question. L’objectif de ce guide à destination des mandataires communaux, des habitants ou des érudits intéressés par la toponymie, est de fournir les clés pour aborder sereinement cette question complexe de la dénomination des noms de rue, via des exemples concrets, et en replaçant cette discipline dans un enjeu culturel et patrimonial. Le besoin d’un nouvel outil de référence était nécessaire en raison de la date de publication du dernier mais aussi partant d’un constat d’une méconnaissance des règlements, acteurs et principes dans le chef des mandataires communaux, en première ligne dans l’attribution des noms. À cela s’ajoutent de nouvelles réglementations, de nouveaux acteurs et une évolution sociétale tendant vers davantage de participation citoyenne, et enfin la difficulté pour les membres de la Commission chargés des avis de diffuser une information uniforme en s’appuyant sur un document de référence actualisé.
La publication sera diffusée sous forme de brochure largement illustrée et au graphisme attractif, mais également au format numérique via le site web de la Commission, afin d’assurer une diffusion large et gratuite, répondant de la sorte aux missions de la Commission.
Pour avancer sur ce projet, Florian Mariage a soumis un texte martyre aux membres de la section wallonne », qui lui ont fait part de nombreuses remarques, ajouts ou propositions d’adaptations. Par la suite, le guide fera l’objet de relecture externes avant publication, prévue pour 2022.
Communication faite à la section wallonne le 25 janvier 2020
Le collectif « Noms Peut-être » ne reste pas inactif. Elles ont créé une plateforme de visualisation des noms de rues à Bruxelles par genre(s), intitulée Equal Street Names, avec une liste de 87 noms de femmes pour inspirer les communes à (re)nommer l’espace public et en ajoutant des biographies de ces femmes sur Wikipédia. En premier lieu, les Militantes et féministes …
La séance du 31 mai 2021 en visioconférence
Communication de Jean GERMAIN, Rapport sur la féminisation des noms de rues,
La féminisation des noms de rues : rapport de Jean Germain réalisé à la demande de la commune de Ciney.
En même temps, prise en compte de cette demande tout à fait justifiée mais à développer dans le temps, de façon raisonnable, et réalisée à partir d’une liste de références reconnue.
Problème de l’écriture inclusive. Probablement bientôt aurons-nous des demandes pour « Rampe des Ardennais.es, Voie des Gaumais.es, Rue des Condruzien.ne.s, etc. Quelle sera la position de la CTD ?
La séance à la Section wallonne du 25 octobre 2021
Communication de Jean Germain, Le rôle de la CTD dans le processus de dénomination des nouvelles communes de Wallonie lors de la fusion de 1977 (d’après les archives d’André Goosse)
Il y a eu 50 ans ce 6 août qu’était publié au Moniteur belge la loi du 23 juillet 1971 concernant la fusion des communes et la modification de leurs limites. Sur la base de cette loi était entamée dans la foulée la procédure elle-même, qui allait prendre environ 4 années de discussions et de projets.
L’avis sollicité des conseils communaux intéressés et de la députation permanente du Conseil provincial portait, sur base de l’article 2 de la loi susvisée, portait essentiellement sur trois points : 1° le principe de l’opération proposée ; 2° les limites territoriales envisagées par la nouvelle commune ; 3° le nom de la nouvelle commune.
Le 17 janvier 1975 était adressé au président de la Section wallonne de la Commission royale de Toponymie et de Dialectologie, André Goosse, un courrier du Directeur général du Ministère de l’Intérieur, Raymond Costard, sollicitant la participation de ladite Commission pour le 3e point : « J’ai l’honneur de vous communiquer en annexe, en double exemplaire, la liste des opérations envisagées, classées, dans chaque arrondissement administratif, par ordre alphabétique suivant la dénomination proposée. C’est à propos de cette dénomination que pour chaque cas, j’ai l’honneur de solliciter, dans les deux mois, l’avis de la Section wallonne de la Commission royale de Toponymie et de Dialectologie. »
Pour chacune des provinces, traitées séparément, est joint un gros dossier dactylographié avec un aperçu général de la population de chaque province et diverses indications démographiques. Suivent les dossiers de chaque entité triés par arrondissement administratif, avec les scénarios de fusions envisagés et le nom proposé. Pour chaque ancienne commune, est indiquée la population au 31 décembre 1970 et au 31 décembre 1972, ainsi que la superficie en hectares, avec le total que ce scénario entraînerait pour la nouvelle entité communale. Des variantes ou des alternatives sont souvent proposées ; des modifications de frontières aussi. Est généralement jointe une carte IGN de la Wallonie, avec la projection de ces propositions indiquées par des traits noirs (ou des traits discontinus pour les alternatives).
Les dossiers ayant été transmis à la CTD, l’examen peut commencer. Le délai de deux mois souhaité par Raymond Castard ne peut être entièrement respecté. En effet, les discussions au sein de la Commission se déroulent lors des séances de la Commission à Bruxelles, mais il n’y en a que trois par an. Dans certains cas, André Goosse s’adresse à ses collègues pour réunir leur avis par courrier postal. Ce sera notamment le cas pour des cas plus problématiques, comme Basse-Sambre/Sambreville.
Un des premiers dossiers à être traité est celui des provinces de Luxembourg et de Namur qui est adressé à la Commission le 2 octobre 1974. Dans sa réponse au Ministre de l’Intérieur datée du 22 novembre 1974, André Goosse s’explique sur la procédure suivie par la Commission. Avec la prudence qu’on lui connaît, il regrette tout d’abord que « Les critères qui ont été suivis pour le choix de ces noms ne sont pas précisés. Aussi, écrit-il, notre Commission ne peut-elle proposer que des réflexions générales, qui aboutissent dans certains cas à un avis vraiment motivé et, semble-t-il, définitif, mais qui, dans d’autres cas, sont susceptibles d’être modifiés par des éléments dont nous ne disposons pas. »
Cette réserve exprimée, il enchaîne en précisant le processus d’appréciation général adopté par la Commission. « Notre Commission estime que l’on peut se fonder sur six critères pour choisir le nom de la nouvelle entité : 1° le nom est celui de la commune (ou de l’agglomération) la plus peuplée ; 2° celui de la commune (ou de l’agglomération) la plus importante du point de vue économique ou administratif ; 3° celui de la commune (ou de l’agglomération) située au centre de la nouvelle entité ; 4° celui de la commune (ou de l’agglomération) où se trouvera le siège de la future administration communale ; 5° celui d’un lieu particulièrement important du point de vue historique ; 6° le nom est proposé d’un commun accord par les administrations communales existantes. » André Goosse ajoute immédiatement que « ce dernier critère, dont nous ne contestons pas l’importance, n’interviendra jamais dans les remarques suivantes, car nous ignorons si ces administrations ont déjà donné leur avis et si l’on en a tenu compte. »
Dans le paragraphe suivant, il précise également qu’« on peut aussi retenir deux critères négatifs, c’est-à-dire deux critères qui rendent peu souhaitable l’adoption des noms qui seraient dans ces cas : 1° noms homonymes avec celui d’autres communes wallonnes ; 2° noms qui présenteraient des difficultés sérieuses d’écriture et de prononciation. »
Autre précision d’importance : « D’autre part, si l’on peut faire valoir pour deux noms différents des arguments de force à peu près identique, on ne doit pas écarter la solution consistant à juxtaposer ou à coordonner ces deux noms dans la dénomination nouvelle. Cela n’est acceptable que si l’ensemble n’est pas trop long. » « Enfin, ajoute-t-il, on ne peut exclure de façon absolue la possibilité de choisir un nom nouveau. Si notre Commission est peu favorable en principe à cette solution, elle ne s’est pas opposée pourtant au nom Dion-Valmont pour la commune résultant de la fusion de Dion-le-Mont et de Dion-le-Val. Parmi les propositions de ce type, il y a le nom Basse-Sambre proposé pour un ensemble composé de treize communes actuelles de la province de Namur ; notre avis sera donné ci-dessous. »
Ainsi est exprimée, assez clairement, la position de la Commission et les critères principaux de la philosophie mise en œuvre, sans que la hiérarchisation des critères soit vraiment explicite. Globalement, une attitude très ouverte et bien équilibrée.
A la fin de sa missive, André Goosse relaie encore un souhait exprimé fortement par les membres de la Commission en relation avec les noms des communes absorbées dans des entités plus grandes. « Notre Commission ne voudrait pas terminer ce rapport sans demander instamment que la fusion des communes n’ait pas pour conséquence la disparition des noms existants. » Ce vœu est répété avec insistance dans le dernier paragraphe de chacun de ses courriers.
En guise de conclusion, on peut dire que les délais de mise en œuvre de ce vaste plan, tant sur les regroupements eux-mêmes que sur leur dénomination nouvelle, n’ont pas permis une communication parfaite entre les différentes parties, à une époque où Internet n’existait bien sûr pas encore. Les intervenants possibles étaient nombreux et sans doute d’avis divergents … En d’autres termes, la Commission a joué un rôle positif certain pour nombre de dénominations, mais un certain nombre de ses remarques n’ont pu être mises en œuvre comme elle l’aurait souhaité. Elle a été souvent mise sur la touche, surtout au dernier moment. Seuls quelques combats d’arrière-garde ont permis de l’emporter, dont le célèbre Sambreville qui a bénéficié d’un baroud d’honneur.
Communications faites à la section flamande
À la Section flamande, trois communications ont été présentées :
Frans Debrabandere, Enkele Brugse straatnamen. Correctie bij Albert Schouteets, online op 25 januari 2021
Jozef Van Loon, De zinvolheid van de oudste tweestammige namen, digitaal op maandag 31 mei 2021
Victor Mennen, Van Gennep tot Geistingen. Van het Lo tot Lutselus. Nederzettingsnamen van de Limburgse Kempen en aangrenzende regio’s, fysiek op 25 oktober 2021
Un site internet propre
Les membres s’accordent sur la nécessité d’une actualisation permanente de leur site internet propre (www.toponymie-dialectologie.be), pour qu’il reflète (le CV et) les activités scientifiques et les activités d’expertise (consultation des pouvoirs publics) de la Commission, ainsi que les activités scientifiques, publications et contacts internationaux de ses membres.
Les membres transmettent régulièrement leurs propositions d’actualisation au gestionnaire du site (‘webmaster’). Le site web permet en outre de compléter les publications de la Commission en offrant plusieurs liens renvoyant aux résumés en d’autres langues et aux cartes toponymiques ou dialectologiques difficiles à publier.
Un comité de lecture
Les membres des deux sections de la Commission de Toponymie & Dialectologie ont constitué un comité de lecture commun (nl.: ‘redactieraad’) pour la revue de la Commission (Bulletin / Handelingen). Le nombre des membres étrangers de ce comité scientifique externe a été augmenté à quinze dont voici les noms : Gerrit Bloothooft, Anne Breitbarth Eva Buchi, Jean-Pierre Chambon, Michiel de Vaan, A.C.M. Goeman, Ludger Kremer, Wulf Müller, Bertie Neethling, Hermann Niebaum, Damaris Nübling, Arend Quak, Gerald van Berkel, Jean-Louis Vaxelaire et Stefan Zimmer.
Ces ‘peer reviewers’, experts dans les différentes disciplines scientifiques des publications de la Commission, veillent, de concert avec l’équipe rédactionnelle (les membres de la Commission), à l’excellence scientifique de la revue et garantissent ainsi un classement (‘ranking’) élevé en matière de bibliométrie internationale.
Composition de la Commission et du bureau
Depuis les élections biennales du 27 janvier 2020, la composition du bureau de la Commission est restée inchangée pour la période 2020 & 2021.
Section wallonne
Président : Florian Mariage
Secrétaire : Jean Germain
Section flamande
Présidente : Ann Marynissen
Secrétaire : Jan Segers
Le bureau général de la Commission Royale de Toponymie et de Dialectologie – Koninklijke Commissie voor Toponymie en Dialectologie
Présidente générale : Ann Marynissen
Vice-président général : Florian Mariage
Secrétaire général : José Cajot
Membres : Jean Germain et Jan Segers
Suite à l’admission à l’honorariat du collègue Bram Vannieuwenhuyze (le 31 mai 2021), la
Section flamande a élu lors de sa réunion du 25 octobre 2021 M. Chris De Wulf comme
nouveau membre de la Commission.
Publications
– Bulletin/Handelingen XCIII (2021)
Le Bulletin XCIII (2021) compte 449 pages, soit plus du double de l’année dernière. Il a été envoyé aux institutions et revues avec lesquelles nous entretenons des relations d’échange. Vingt exemplaires sont envoyés aux centres scientifiques des universités belges, pour être mis à la disposition des étudiants et chercheurs.
Sommaire
Rapport annuel 2021 – Jaarverslag 2021
Publicaties – Publications
Liste des membres – Ledenlijst
Frans Debrabandere, Nederlandse plaatsnamen in West-Vlaanderen extra muros (‘Frans-Vlaanderen’)
Frans Debrabandere, De Brugse straatnamen
Baptiste Frankinet, Mots et choses de Wallonie. Actualisation de la lexicographie dialectale de nos régions
Jean Loicq, Le nom de l’Escaut et le peuplement des pays ménapien et nervien
Luc Van Durme, Ridderstraat en Kattenstraat
– Mémoire 33 de la Section flamande de la CRTD
Depuis cinq ans, le stock du Verklarend woordenboek van de Vlaamse gemeentenamen est épuisé et une nouvelle édition s’impose. Des explications supplémentaires et de nouveaux éclairages pourraient être ajoutés et des hypothèses dépassées corrigées.
Notices bibliographiques
DE VLAAMSE GEMEENTENAMEN. VERKLAREND WOORDENBOEK.
Frans Debrabandere, Magda Devos, Paul Kempeneers, Victor Mennen, Hugo Ryckeboer en Ward Van Osta. Tweede, grondig herziene en vermeerderde uitgave nu met medewerking van Luc De Grauwe, Karel Leenders, Jan Segers, Jacques Van Keymeulen en Bram Vannieuwenhuyze. Werk 33 van de Vlaamse afdeling van de Koninklijke Commissie voor Toponymie en Dialectologie. Uitgeverij Peeters Leuven 2022.
Rapport 2021
sur le contrôle des noms de rues et la collaboration avec l’IGN
En matière de changement ou d’attribution de noms de rues, la Section wallonne de la Commission a été consultée en 2021 par les 65 communes wallonnes et bruxelloises, dont les noms suivent :
Anderlecht, Ans, Antoing, Arlon, Ath, Aubange, Auderghem, Awans, Bassenge, Beauraing, Bertrix, Beyne-Heusay, Bièvre, Binche, Blegny, Braine-le-Château, Braine-le-Comte, Bruxelles-ville, Chapelle-lez-Herlaimont, Charleroi, Châtelet, Chaudfontaine, Chimay, Chiny, Ciney, Court-Saint-Étienne, Dinant, Doische, Donceel, Durbuy, Érezée, Estinnes, Ferrières, Flémalle, Floreffe, Frasnes, Geer, Gembloux, Habay, Ham-sur-Heure-Nalinnes, Herbeumont, Huy, Juprelle, La Hulpe, Le Roeulx, Libramont-Chevigny, Martelange, Mettet, Mouscron, Namur, Neufchâteau, Oreye, Ottignies-Louvain-la-Neuve, Perwez, Rochefort, Sambreville, Soignies, Tellin, Tournai, Verviers, Villers-le-Bouillet, Virton, Walcourt, Wanze, Wasseiges.
Collaboration avec l’Institut Géographique National (IGN)
La Commission a poursuivi la révision linguistique des noms géographiques figurant sur les cartes topographiques publiées par l’Institut géographique national dans sa nouvelle version topo25 au 1:25 000. Pour la Section wallonne, l’examen effectué par Jean-Marie Cauchies, Florian Mariage, Jean-Marie Pierret et Martine Willems a porté sur les feuilles n° 23 (prov. Brabant wallon), n° 28, 29, 37, 39, 45 (prov. Hainaut), n° 34 (prov. Liège) et n° 67-70 (prov. Luxembourg).
En outre, divers dossiers ont été soumis à la Section wallonne de la Commission par des administrations et des particuliers à propos de questions de toponymie et de problèmes relatifs aux graphies employées par le cadastre. Des contacts ont eu lieu avec ICAR et BPOST.
Contacts internationaux des membres et autres rencontres scientifiques
La plupart des communications ou réunions scientifiques prévues en 2021 ont été annulées ou reportées, suite à la pandémie ou aux différentes mesures de confinement et de sécurité.
En 2021, Jean Germain a continué à assumer la coordination rédactionnelle des articles du volume IV.1. du Dictionnaire historique de l’anthroponymie romane (DHAR/PatRom) consacré aux noms de famille issus des principaux adjectifs de couleurs, de divers aliments et vêtements, ainsi que de dates du calendrier et de fêtes. Ce 7e volume de la série devrait paraître en octobre/novembre 2022 chez l’éditeur De Gruyter à Berlin.
Les colloques ou réunions scientifiques qui étaient prévus en 2021 en France et en Italie ont été annulés pour cause de pandémie.
Jean Germain est toujours membre correspondant et/ou membre du comité de lecture de quatre revues scientifiques étrangères, la Rivista italiana di onomastica (Rome), les Lletres asturianes (Oviedo), Onomàstica. Anuari de la Societat d’Onomàstica (Barcelone), ainsi que la Nouvelle revue d’onomastique (Paris).
Comme chaque année, il a été sollicité par des collègues étrangers sur divers problèmes de toponymie et d’anthroponymie wallonnes ou d’histoire de la langue française en Wallonie. Il a aussi enregistré pour la télévision régionale namuroise Canal-C dix séquences télévisées sur des noms de rues particuliers de la province.
Esther Baiwir a participé à deux événements virtuels : le XIX EURALEX International Congress(Lexicography for Inclusion), organisé par l’Université Democritus de Thrace (7-9 septembre), où elle a présenté avec Pascale Renders une conférence intitulée « De VerbaAlpina à APPI : les outils en partage », et la Conférence intitulée Digital technology and heritage conference / Numérique et patrimoine – enjeux et questionnements actuels, organisée par l’Agence Nationale de la Recherche, Paris (11-12 mars), où elle a présenté un poster intitulé « Atlas pan-picard informatisé : présentation ».
Parmi les publications de 2021 d’Esther Baiwir, on retiendra particulièrement l’article intitulé « Quel sens ont les unités lexicales des atlas linguistiques ? Une exploration sémantique dans le domaine galloroman » (in André Thibault, Mathieu Avanzi, Nicholas Lo Vecchio, Alice Millour (éds.), Nouveaux regards sur la variation dialectale / New Ways of Analyzing Dialectal Variation, Éditions de linguistique et de philologie (TraLiPhi), 2021, 53-68) et le volume spécial des Dialectes de Wallonie, en hommage à Fernand Carton, qu’elle a édité (Les Dialectes de Wallonie, tome 37, SLLW).
Au cours de 2021, deux articles de Baptiste Frankinet ont été publiés dans les collections de la Société de langue et de littérature wallonne. Le premier, une édition d’un texte liégeois du 18e siècle, a paru dans Les dialectes de Wallonie, volume 37. Le second, intégré dans le volume 24 de Mémoire wallonne, en hommage au professeur Jean Guillaume, évoque sa carrière de philologue wallon.
Dans le cadre du Gala wallon de la Province de Liège, il a également réalisé, avec Matthieu Balthazard, l’édition complète de la pièce L’île dès gades de Jenny d’Inverno.
En 19 octobre 2021 Leo Wintgens a fait une conférence devant l’assemblée plénière du Kring Valkenburg du LGOG sur le thème eurégional « Wi kal ver lans-en Jööl ? ».
En 2020, a paru le texte intégral de sa communication à la XVII. Jahrestagung du Russischer Germanistenverband (v. Bulletin de la CRTD t. 92, p. 45). En 2021 il a ajouté les versions dialectales pour Eupen, Kettenis, Raeren, Eynatten et Hauset à la « carte parlante » de Ph. Boula (v. https://atlas.limsi.fr/?tab=be et Bulletin de la CRTD t. 93, p. 21).
Veuillez agréer, Monsieur le Secrétaire d’État, l’expression de nos sentiments les plus distingués.
Bruxelles, fin décembre 2021
Le secrétaire général La présidente générale
José Cajot Ann Marynissen